La mobilité professionnelle est au coeur de l’actualité. Alors que 64% des Français pensent changer au moins 3 fois de métier au cours de leur carrière, cette thématique est de plus en plus considérée par les RH. Quels types de mobilité professionnelle existe-t-il ? Comment les mettre en place et les optimiser ? Au travers de cet article, Mobiliwork vous donne tous ses conseils pour maîtriser la mobilité professionnelle au sein de votre entreprise.

La mobilité professionnelle : définition
Par définition, la mobilité professionnelle se caractérise par une évolution professionnelle entraînant un changement de poste de la part du salarié. Deux types de mobilité professionnelle existent : la mobilité interne (au sein d’une même entreprise / groupe) et externe (changement d’emploeur).
Dans ces deux cas, la mobilité des salariés peut être temporaire (pour répondre à des fluctuations de l’activité par exemple) ou alors définitive. De ce fait, c’est l’un des piliers sur lequel le service des ressources humaines peut s’appuyer pour adapter ses besoins de main d’oeuvre.
Par ailleurs, on distingue 3 différentes dimensions dans la mobilité professionnelle :
La mobilité horizontale
est caractérisée par un changement de poste d’un collaborateur sans changement de niveau hiérarchique.
La mobilité verticale,
se traduit, quant à elle, par un changement de poste incluant une évolution au niveau hiérarchique. On parle alors de promotion ou de rétrogradation.
La mobilité géographique
induit un changement de lieu de travail pour le collaborateur. C’est la clause de mobilité, souvent présente dans le contrat de travail, qui définit les conditions de mobilité.

Pourquoi mettre en place la mobilité professionnelle dans son entreprise ?
Quel que soit son type, la mobilité professionnelle possède de nombreuses vertus, que ce soit du point de vue employé ou employeur.
D’un côté, les salariés ont la possibilité de développer leur employabilité en testant de nouveaux postes et en acquérant de nouvelles compétences. Ils découvrent de nouveaux univers, et évitent de tomber dans un bore-out. Les salariés sont donc plus épanouis professionnellement et généralement plus motivés.
D’un autre côté, la mobilité permet à une entreprise de gérer efficacement ses talents et par conséquent ses charges de personnel. Cela limite donc les recrutements externes qui peuvent être relativement coûteux. De plus, l’entreprise possédera des collaborateurs plus expérimentés et motivés. Ces véritables couteaux suisses auront développé la capacité de s’adapter en fonction du contexte de l’entreprise. Ces compétences sont très appréciables. Enfin, des salariés motivés sont généralement plus efficaces. La productivité de votre entreprise sera ainsi boostée.
Comment optimiser la mobilité en entreprise ?
Lorsqu’elle est bien optimisée, la mobilité peut être un véritable levier de compétitivité pour votre entreprise. Voici les 4 conseils pour maîtriser votre mobilité professionnelle.
Intégrez pleinement la mobilité dans la gestion des emplois et compétences
Le service des ressources humaines doit intégrer pleinement le concept de mobilité dans son plan d’action. En effet, étant au contact des employés, ce sont eux qui sont les plus à même de guider les salariés dans leur choix de carrière.
De ce fait, il est tout à fait possible d’identifier certaines mobilités pour mieux les anticiper. Vous pouvez par exemple lister les profils internes susceptibles de pallier certaines absences temporaires (comme le congé maternité) pour leur proposer. Ce processus fait parti intégrante de la gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences (GPEC). En l’intégrant pleinement dans votre gestion des RH, vous pourrez donc faire de la mobilité un outil de formation et de montée en compétences.
Estimez l’impact de la mobilité sur votre entreprise
Par ailleurs, nous vous conseillons de bien écrire vos processus organisationnels relatifs à la mobilité. En effet, il est important de prendre en compte les conséquences qu’elle implique quel que soit son type (interne ou externe) et sa dimension (horizontale, verticale, géographique).
Le principal impact de la mobilité étant financier, prenez le temps d’identifier tous les coûts directs et indirects qu’elle entraîne. On retrouve par exemple dans les coûts directs l’achat de matériel ou encore l’augmentation de salaire. Enfin, il est possible de retrouver dans les coûts indirects le temps d’adaptation à la nouvelle fonction, des formations…
Identifiez les freins à la mobilité
Vos salariés sont les premiers concernés par la mobilité. Nous vous conseillons donc, lors d’entretiens professionnels par exemple, d’estimer leur rapport à la mobilité pour identifier d’éventuels freins. Vous pourrez ainsi par la suite axer votre communication sur ces freins pour les lever et rendre la mobilité plus attractive.
Dans certains cas, il peut également y avoir un cloisonnement de certaines informations, empêchant les collaborateurs d’avoir accès à toutes les opportunités de mobilité existantes. Il est donc primordial que l’information soit bien disponible pour tous vos salariés, en assurant une communication claire et transparente quand aux enjeux et objectifs de ses mobilités.
Utilisez des outils dédiés à la mobilité
Enfin, il existe de nombreux outils, souvent digitaux, conçus pour vous aider à gérer la mobilité au sein de votre entreprise. Alors que certains sont spécialisés dans la mobilité externe, d’autres traitent de la mobilité interne. C’est par exemple le cas de Basile, dont le portail collaborateur, recense les offres d’emploi disponible au sein de votre entreprise, maximisant ainsi les opportunités de mobilité interne !
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La mobilité professionnelle est une source de motivation, de performance et d’épanouissement !